Le fameux quatre ans...

Je ne sais pas comment vous exprimer efficacement c'est quoi, le fameux " Fucking Four". Certains disent que le deux ans est horrible...croyez moi, c'est rien, mais RIEN à côté du quatre ans.

Mon beau petit garçon, tellement affectueux, tellement fin, tellement obéissant...bah il existe plus. J'ai maintenant un pré-pré-pré-pré-pré-pré ado. C'est carrément ça. Soupirs, roulement de yeux et attitude en prime. Si à deux ans les enfants testent les limites, à quatre ans ils les défoncent à grands coups de pieds en hurlant à quel point les limites sont injustes, qu'ils sont incompris et à quel point ils sont blessés.

 DRAMA QUEEEEEEEN!

J'ai déjà eu droit à mes premiers " Maman je te déteste!"( Pour avoir refuser de mettre un plaster sur un " bobo")
Les repas sont un combat sans fin " Oui mais maman...mon ventre fais trop mal pour manger mes choux de bruxelles!".
Chaque consigne doit être dites et re-dites au moins quatre fois avant d'avoir une réaction, et doivent être encore répéter au moins cinq fois avant d'être suivies...c'est épuisant.

À quatre ans, on à maintenant une personnalité. On s'affirme. On est grand et on veux tout faire tout seul. On veux être traiter comme un grand et commencer à décider pour nous mêmes. On à aussi des nouveaux sentiments, à quatre ans. C'est plus juste injuste ou triste, quand maman dis non. Maintenant, c'est frustrant, enrageant. Pourquoi donc maman ose me dire non pour du Mountain Dew à 9 heures le matin? Non mais, elle se prends pour quoi? Moi, tout ce que je veux, c'est de la liqueur!

Des crises de colère, j'en vois passer tout les jours, pratiquement à longueur de journées. Mon beau grand coco, qui étais si doux, si affectueux. J'ai toujours été une adepte de la discipline douce, de l'éducation sensible, de se parler et d'apprendre à identifier et gérer. Par contre je manque de patience, pour le quatre ans. Mon ton monte trop souvent. La moindre petite chose me fais sortir de mes gonds, parce que j'ai l'impression qu'il le sais, qu'il le fais exprès. Pour ça, mon grand, Maman s'excuse.

J'ai l'impression de ne pas être outillée adéquatement, pour cette période là du développement de l'enfant, de mon enfant. Les gens m'avaient prévenus, sans vraiment me dire à quoi m'attendre tsé. Des " Ouf, le quatre ans, attache ta tuque!". Super aidant, là. De la théorie sur la gestion des émotions, sur l'accompagnement de l'enfant dans sa colère, j'en ai lu, j'en ai entendue. Elles ne sont malheureusement pas toujours applicables avec un enfant qui hurle en serrant les poings pour un " non, tu n'auras pas de popsicle avant le dîner."

Veux, veux pas...je me sens coupable. Coupable parce que j'aurais voulu être le genre de maman qui accompagne ses enfants au lieu de régner en tyran. Ces temps ci, je me sens plus Gengis Khan que Ghandi. En même temps, je fais du mieux que je le peux, aussi. Parce que tsé...on veux pas des enfants rois. C'est difficile de trouver une balance saine entre être permissive, empathique et être ferme, faire la discipline. On le sais, que l'enfant à de la peine, mais on ne peux pas tout lui permettre. On dois avoir une main de fer dans un gant de velours. Et il faut toujours réajuster.

Hier, mon beau garçon à posé un geste pas mal violent envers son chat. Parce qu'il étais en colère et qu'il voulais que le chat le laisse tranquille.  Un geste quand même assez grave, du haut de son quatre ans. Après un retrait seul dans sa chambre pour évacuer son trop plein de frustrations( et me permettre aussi de me calmer et retrouver mes esprits) nous avons discuter. J'ai réfléchie et fais le point. J'ai trouvée des lacunes, des gestes que je pensais anodins que l'on posais souvent, moi et mon conjoint. Je ne suis pas fière de ma réaction initiale. Sous le choc, j'ai répondue à la violence par plus de violence.( Entendons nous ici pour dire que je lui ai donner une tape sur une fesse pour qu'il lâche le chat.) C'est difficile, de rester calme et logique, quand à longueur de journée on est poussée à bout, frustrée et fatiguée. Quand du lever au coucher on se fais défier, désobéir. Je suis à bout. Je suis fatiguée. Je n'ai plus de patience.

Heureusement que pour la survie de la race humaine, il y a quand même de bonnes journées. Heureusement pour la survie de notre espèce, les choses finissent par se replacer.

Vivement le cinq ans, qu'on passe à un autre appel.



Commentaires

  1. Parenting is hard stuff, we aren't perfect but you're doing your best and that's what matters!

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