Justiciers du clavier
Les réseaux sociaux connaissent une popularité folle.
Facebook, Twitter, Instagram, Tumblr...il y en a trop pour les nommer.
Avec l'avènement de ce phénomène de société en vient un autre, quelquechose qui nous touche tous d'une façon ou d'une autre.
Celui des justiciers du clavier.
On s'en cacheras pas, on a tous le potentiel de sortir le Cap locks.
On a tous un ou plusieurs sujet qui nous mets automatiquement la switch a bitch.
Tout le monde, sans exceptions.
Et ça, d'une façon c'est dangereux.
Tout est facilement accessible. L'information est à un clic. Il est rendu tellement aisée de rencontrer des gens, de s'informer, de socialiser.
Invariablement, il nous est aussi plus facile de se laisser aller à dire le fond de notre pensée sans mettre de gants blanc, en se cachant derrière un " c'est mon opinion" ou un " je juge pas là mais..."
Fuck oui, tu juge. Je juge. Nous jugeons, vous jugez, ils jugent.
Sauf qu'on est pas obligé de l'afficher, le déguiser sous une couverture hypocrite d'ouverture d'esprit. On est en train de perdre l'art du tact, de la conversation, des échanges humains.
Parce que oui, ton opinion elle est valide et tu a le droit de vouloir la divulguer et en discuté. Sauf qu'il y a des façons de procéder et y aller à coup de liens, de cap locks et de remarque cinglante à peine voilées...ben ça nuit à la cause plus qu'autre chose.
On dirais que les claviers sont en train de tuer l'humanité, petit à petit à grand coup de "j'ai raison".
Parce que clairement, tu a raison, pour t'enflammer comme tu le fais pour des sujets parfois bien anodin.
Le problème c'est qu'on parle, mais on n'écoute plus. Orgueilleux au point de croire que nous avons la vérité infuse, que tout ceux qui ne pense pas comme nous sont de pauvres ignares de fond de rang, des gens sans éducations et clairement moins intelligent que nous. Que nous sommes donc de précieux flocons, si uniques et spéciaux qu'il y a juste nous qui compte...
Il faudrais qu'on recommence à s'ouvrir. À s'écouter.
Aller, range ta cape, grand justicier. Prend un siège, assis toi, on vas se jaser.
**********************
Shout out à Le Poète Con qui a relever mon "défi" avec brio.
T'a bien raison, s’asseoir et écrire, ça fais un bien fou.
Facebook, Twitter, Instagram, Tumblr...il y en a trop pour les nommer.
Avec l'avènement de ce phénomène de société en vient un autre, quelquechose qui nous touche tous d'une façon ou d'une autre.
Celui des justiciers du clavier.
On s'en cacheras pas, on a tous le potentiel de sortir le Cap locks.
On a tous un ou plusieurs sujet qui nous mets automatiquement la switch a bitch.
Tout le monde, sans exceptions.
Et ça, d'une façon c'est dangereux.
Tout est facilement accessible. L'information est à un clic. Il est rendu tellement aisée de rencontrer des gens, de s'informer, de socialiser.
Invariablement, il nous est aussi plus facile de se laisser aller à dire le fond de notre pensée sans mettre de gants blanc, en se cachant derrière un " c'est mon opinion" ou un " je juge pas là mais..."
Fuck oui, tu juge. Je juge. Nous jugeons, vous jugez, ils jugent.
Sauf qu'on est pas obligé de l'afficher, le déguiser sous une couverture hypocrite d'ouverture d'esprit. On est en train de perdre l'art du tact, de la conversation, des échanges humains.
Parce que oui, ton opinion elle est valide et tu a le droit de vouloir la divulguer et en discuté. Sauf qu'il y a des façons de procéder et y aller à coup de liens, de cap locks et de remarque cinglante à peine voilées...ben ça nuit à la cause plus qu'autre chose.
On dirais que les claviers sont en train de tuer l'humanité, petit à petit à grand coup de "j'ai raison".
Parce que clairement, tu a raison, pour t'enflammer comme tu le fais pour des sujets parfois bien anodin.
Le problème c'est qu'on parle, mais on n'écoute plus. Orgueilleux au point de croire que nous avons la vérité infuse, que tout ceux qui ne pense pas comme nous sont de pauvres ignares de fond de rang, des gens sans éducations et clairement moins intelligent que nous. Que nous sommes donc de précieux flocons, si uniques et spéciaux qu'il y a juste nous qui compte...
Il faudrais qu'on recommence à s'ouvrir. À s'écouter.
Aller, range ta cape, grand justicier. Prend un siège, assis toi, on vas se jaser.
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Shout out à Le Poète Con qui a relever mon "défi" avec brio.
T'a bien raison, s’asseoir et écrire, ça fais un bien fou.
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