Je ne veux pas être une mère parfaite.

Je veux être une mère qui apprend.

Une mère qui se trompe.

Une mère qui s'excuse.

Une mère qui des fois ne sais plus, est perdue.

Une mère qui à des limites.

Une mère qui se sent dépassée, qui pleure, qui se reprends.

Je ne veux pas être une mère parfaite, je veux être une bonne maman.

Une bonne maman qui reconnais ses torts, ses faiblesses.

Une maman qui n'à pas honte de faire des erreurs.

Parce que selon moi, l'important quand on élève des enfants, ce n'est pas de ne pas faire d'erreurs. Au contraire. C'est par nos erreurs, que l'on apprend.Non, l'important, c'est de savoir comment réparer ses torts de la manière la plus idéale qui soit. Parce que dans le fond, on ne veux pas apprendre à nos enfants à ne jamais faire d'erreurs, mais bien à être des gens humbles et honnêtes, des gens capable de reconnaître leurs torts et leurs responsabilités. C'est en tout cas ce que moi je veux pour mes enfants. Je veux leur apprendre à s'excuser. Leur apprendre à être empathique envers leurs pairs. Leur apprendre que dans la vie, on peux se tromper et que faire une erreur, ce n'est pas grave...tant et aussi longtemps qu'on mets tout en oeuvre pour réparer nos erreurs.

C'est trop facile de penser dans la vie que nous sommes parfaits, que nous n'avons plus rien à apprendre. Que nous avons atteints la vérité absolue, que nous savons ce qui est beau, bon et bien et que tout ce qui ne se rattache pas à notre façon de faire, de voir les choses est automatiquement mauvais, en erreur. Personnellement, je ne suis pas adepte du tout de cette façon de pensée. Devenir une victime, c'est facile. Ce sentir persécuté, incompris, dénigré c'est facile. C'est facile aussi de projeter la faute, la cause de ce sentiment là sans faire d'introspection et de voir nos fautes à nous là-dedans.

Ce n'est pas ça, que je veux pour mes enfants. Je veux qu'ils réfléchissent avant d'agir, de parler. Je veux qu'ils soient conscients de l'impacts que leurs actes ont sur eux-mêmes mais aussi sur les gens qui les entourent. Je veux qu'ils se responsabilisent pour leurs états d'âmes. Qu'ils soient conscients que leurs actions ont des conséquences.

Je veux aussi qu'ils apprennent comment arranger les choses quand elles ne leurs plaisent pas. Qu'ils " mettent leurs cullottes" et travaillent pour être mieux, être heureux. Parce que le bonheur et le bien-être ce n'est pas facile et sans efforts. Parce qu'il faut travailler fort sur soi pour pouvoir être bien et heureux. Nous sommes responsables de ce qui nous arrive, de ce que nous ressentons. Plus tôt nous en prenons conscience, plus tôt nous pouvons devenir des personnes plus aimantes, plus tolérantes et plus heureuses.

Je ne veux pas être parfaite. De toute façon, la perfection n'existe pas. La perfection est illusoire, artificielle. Elle ne fais pas parti de l'homme, donc par conséquent est inatteignable. On nous bombarde de perfection. Le corps parfait, la famille parfaite, les enfants parfaits. La société veux que les mères soient parfaites, infaillibles et sans fautes, jamais. Parce que watch out si tu te trompe en élevant tes enfants et que tu ne suis pas LA méthode. Tu scrappe tes enfants pour toujours, sans espoir d'un jour pouvoir récupérer ton erreur.

Tu les laisses pleurer? Tu leur crée de l'anxiété et des troubles d'attachements. Tu ne les laisses pas pleurer? Ils vont devenir dépendant affectifs et n'auront jamais d'indépendance, ne seront jamais débrouillards.

Tu donne de la formule? Allo obésité et problèmes de santé! Tu allaites? C'est clair que tu vas en faire des obsédés sexuels, surtout si tu allaite passer 6 mois!

Tu donne des tappes sur les fesses? Hum...c'est de l'abus! Appelez la DPJ! Tu fais de la discipline douce? T'a pas de colonne! Tes enfants vont toujours te piler sur les pieds et ne pourrons jamais reconnaître l'autorité!

Nos enfants sont prédestinés à être scrap, tsé. Il n'y en a pas, de perfection. Parce que ce que nous on trouve bien, c'est horrible pour le voisin. On peux donc juste essayer de faire le mieux possible, sans trop de pression.

Ne pas atteindre notre idéal, ce n'est pas la fin non plus. C'est dans la nature humaine de se tromper, de faire une erreur. Ce qui importe dans le fond, c'est notre façon de gérer nos échecs, nos erreurs et nos moins bon coups.

Je ne veux pas être une mère parfaite, je veux être une bonne maman.







Commentaires

  1. There is no such thing as the perfect mom. A good mom is the best thing to aim to be!

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