Semaine un...ou dans quoi je me suis embarquée moi là?

La première semaine du défi NaNoWriMo est terminée!
Nous sommes présentement jour 8, et laissez moi vous dire que d'écrire 50 000 mots en un mois ce n'est pas une tâche facile!

Par contre, Victoire personelle immense. Vous vous souvenez mon premier post sur le sujet? Celui dans lequel je parle de mon défi personnelle, de mon Nano à moi et de mon objectif?

Jour 8- 5549 mots- et la journée n'est pas terminée!

J'avais dis que je serais plus que fière si j'arrivais à atteindre les cinq milles mots pour le mois...et bien VOILA! C'est fait! Mon défi personnelle est rempli haut la main! Je hausse la barre, on vas y aller pour 25 000 mots, soit la moitié du défi.

C'est bien, écrire. J'adore, évidemment, sinon je ne me lancerais pas là dedans.

Mais c'est tellement difficile. Pour chaque mot écris, je me pose milles questions. Est-ce le meilleur mot que je puisse utiliser pour bien passer mon point?
Chaque phrase est un doute. Est-ce que ma structure est correcte? Est-ce que je dois changer la formulation? Comment j'enchaîne à partir de là?

Mais ce qui me fais le plus peur? Faire lire mon produit final. Parce que même si je mets tout ce que j'ai dans mon projet, j'ai une peur panique de la critique. Je veux tellement que tout soit parfait. Que chaque mot, chaque phrase soit optimale. Je ne me laisse pas de chance, non plus. On dirais que si quelqu'un aime pas ça, c'est la fin. Que je n'écrirai plus jamais.

En même temps, ça me fais ça avec tout mes écrits. Écrire, fiction ou non, c'est se rendre vulnérable un instant. C'est s'ouvrir, ouvrir son âme pour vous en laisser voir une partie. C'est vous inviter à voyager dans ma tête, dans mon monde. Ça prend du guts. Ça prend une méchante grosse paire. Parce que c'est s'ouvrir à la critique. Au désaccord. Au cruel monde de l'internet, où absolument tout est dit sans filtre. Mais c'est aussi merveilleux. Parce que il n'y a pas mieux que quand je vois que vous aimez, que vous partager et que vous discutez, échangez en rapport à mes écrits. C'est émouvant de voir ça, pour moi.
Sauf qu'écrire un roman, c'est une autre game. ON dirais que c'est plus personnel, plus intime. J'ai même tellement peur de la critique que je parle très rarement de mon projet, de mon intrigue et mes personnages. J'ai comme une peur bleue que les gens n'aiment pas ce que j'écris, et c'est tellement poussé que je fais juste pas en parler.

" Il est sur quoi, ton roman?"
" Aaah, tu verras!"

C'est ce que j'ai répondu, à la fille de onze ans de mon homme. Même pas capable de lui dire, de quoi ça parle. Une enfant de onze an. Je sais que c'est irrationnel. C'est certain que quand je dis que j'écris un roman les gens s'y intéressent, me posent des questions. Faut juste que je pile sur ma peur pour en parler sans craindre le jugement.

Bref. J'adore écrire. Ça me fais explorer un autre monde, ça me laisse créer. Faut juste que je me trouve une bonne dose de confiance en moi pour vous laisser aussi en profiter.





Commentaires

  1. Congratulations!! I'm so in awe that you've already met your personal goal. I always feel self conscious about my writing, thinking people will think it's silly or just bad, but try to own it, my dear! IT's quite an accomplishment!

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